1664 - 1er propriétaire du 104 rue de Richelieu
Louis Bourgois, propriétaire de marais cultivés, vend la parcelle du « 102 » à Pierre Boisseau, procureur au Parlement.
Illustre
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1664
1er propriétaire du 104 rue de Richelieu
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1676
De cardinal à royal
1676 - De cardinal à royal
Le quartier accueille le Palais Cardinal face au Quinze-Vingts, hospice fondé vers 1260 par Saint-Louis dédié aux jeunes aveugles. Richelieu y installe sa résidence jusqu’en 1636, quand il en fait don au roi. En 1643, la régente Anne d’Autriche s’y installe avec ses fils, le jeune Louis XIV et son frère. Le Palais Cardinal devient alors le Palais Royal.
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1698
L'hôtel de la Cour des Chiens et sa voisine, la basse-cour.
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1707
Construction de l’Hôtel de la Cour des Chiens
1707 - Construction de l’Hôtel de la Cour des Chiens
Architecte des bâtiments du Roi : Pierre Levé
Façades gravées par Jean Mariette
Un grand jardin s’étendait jusqu’à l’hôtel particulier du Maréchal de Montmorency, duc de Luxembourg.
Une grande porte cochère ouvrait sur la cour d’honneur au fond de laquelle se dressait le corps de logis avec deux petites ailes en retour.
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1710
Louis XIV saisit le 104 rue de Richelieu
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1713
Les Grands Boulevards : une décision audacieuse du Roi Soleil !
1713 - Les Grands Boulevards : une décision audacieuse du Roi Soleil !
Suite à d'importantes victoires militaires, Louis XIV considère que sa capitale n’a plus besoin de défense. Le roi veut prouver au monde entier que Paris est imprenable, même sans protection. Il fait donc détruire le grand mur d'enceinte agrandi par son père, Louis XIII, et transforme les lieux en de magnifiques promenades sur quatre kilomètres, entre la Madeleine et la Bastille... les Grands Boulevards sont nés !
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1775
Barthélémy-Louis Rolland de Villarceaux rachète les 102 et 104 rue de Richelieu
1775 - Barthélémy-Louis Rolland de Villarceaux rachète les 102 et 104 rue de Richelieu
Le nouveau propriétaire, Barthélémy-Louis Rolland de Villarceaux, receveur général des finances de Riom et Auvergne, confie à Charles de Wailly, la réalisation, en lieu et place de l'hôtel existant et de sa basse-cour, de deux maisons : une grande au 104 et une petite au 102 qui portera plus tard le titre de « maison de Voltaire » . Charles de Wailly, architecte français, est l'un des principaux artisans du « style à l'antique ». Il avait une prédilection pour la figure parfaite, le cercle. Il a été rendu célèbre pour avoir réalisé le théâtre de l’Odéon et la Comédie-Française.
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1778
La maison de Voltaire
1778 - La maison de Voltaire
Voltaire achète le 102 en 1778, quelques mois avant sa mort. Il y installera sa nièce, Madame Denis, qui y vivra jusqu’à 1790.
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1782
Invention du restaurant
1782 - Invention du restaurant
Jusqu’alors, on ne compte que quatre types d’établissements : les taverniers qui ne servent que du vin, les cabaretiers du vin et des viandes. Les aubergistes, quant à eux, ne proposent qu’un seul plat à heure fixe, tandis que les traiteurs ne sont autorisés à vendre que sauces et ragouts. Véritable révolution, les premiers restaurants ouvrent leurs portes en 1782, mais ce n’est que sous la Révolution française qu’ils connaissent leur plein essor.
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1789
Un 1er restaurant au 104
1789 - Un 1er restaurant au 104
Avec la Révolution française, l’arrestation et la fuite des aristocrates, le personnel de service se retrouve sans emploi. C’est dans ce contexte que M. Robert, chef cuisinier du Prince de Condé, décide d’ouvrir son propre établissement au 104 rue de Richelieu, le premier restaurant d’une longue série à cette adresse.
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1796
29 ventose de l’an VII
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1818
1er siège de la Caisse d’épargne
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1820
Après de Wailly, Visconti
1820 - Après de Wailly, Visconti
En façade, tout en respectant l’hôtel particulier construit par de Wailly, situé au fond de la parcelle, l’architecte Visconti construit une « maison de produit », sorte de grande échoppe.
Visconti est notamment l’auteur de la statue de Molière, sise rue Richelieu et du tombeau de Napoléon aux Invalides.
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1828
Le restaurant Lointier succède au restaurant Robert
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1833
Quand Alfred de Musset rencontre George Sand
1833 - Quand Alfred de Musset rencontre George Sand
Le 17 juin 1833, deux déjà célèbres écrivains doivent se retrouver pour dîner chez Lointier au 104 rue de Richelieu. Au dernier moment Alexandre Dumas annule et se fait remplacer par Alfred de Musset qui rencontre ainsi George Sand. Leur idylle durera deux ans et prendra une place particulière dans la correspondance de cette dernière et dans La Confession d’un Enfant du Siècle de Musset.
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1835
Le Cercle de L’Europe
1835 - Le Cercle de L’Europe
Au restaurant Lointier succède le Cercle de L’Europe, un club élitiste, réservé à quelques privilégiés.
Les salons y sont ouverts de neuf heures à minuit, on y trouve les journaux français et étrangers moyennant une cotisation annuelle de 150 francs ou semestrielle pour 80 francs.
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1839
Balzac & le Jockey Club
1839 - Balzac & le Jockey Club
Dans le livre Béatrix de Balzac, Le Jockey Club est cité à de nombreuses reprises. Nous sommes en pleine période Romantique et les femmes se parent de ce qui est le plus beau.
Les premiers grands magasins naitront quelques années plus tard (Le Printemps en 1865) et opteront pour rester dans ce quartier de la mode.
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1840
Les passages parisiens
1840 - Les passages parisiens
M. Farina devient le nouveau propriétaire du 104 en 1833.
Il sera très actif pour faire naitre un nouveau passage entre la rue de Richelieu et la rue Neuve-Vivienne et ainsi faire profiter ses propres affaires de commerçant. La rue Neuve-Vienne ne sera percée qu’à partir de 1840.
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1845-82
Une taverne britannique du 104
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1846
Aux villes de France, l’ancêtre des Grands Magasins
1846 - Aux villes de France, l’ancêtre des Grands Magasins
Les passages voisins font venir le tout Paris et beaucoup de magasins voient le jour. Aux Villes de France installe son grand « magasin de nouveautés » de 1846 à 1873, au 104. Avec son autre entrée au 51 rue Vivienne, cela en fait une immense galerie qui se disait être « un établissement digne de la splendeur de la Capitale »
En parlant de grand magasin, Théophile Bader et son cousin Alphonse Kahn s'associeront en 1893 pour reprendre un grand « magasin de nouveautés » et ouvriront leur premier magasin en 1894, au 1, rue La Fayette,1 dans un local de 70 m2 qu'ils appelleront « les Galeries ».
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1856
Invention de la religieuse chez Frascati
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1883
Nouvel établissement culinaire au 104 : le restaurant Lecœur
1883 - Nouvel établissement culinaire au 104 : le restaurant Lecœur
Le 16 décembre 1883, un nouveau restaurant ouvre au 104 rue de Richelieu. Son menu à 2,50 francs incluait un hors-d’œuvre, deux plats, deux desserts et une bouteille de vin… pour un déjeuner léger ! On trouve également à la carte un Château Margaux à 8 francs la bouteille.
Précurseur en matière de communication, l’établissement imprimait un plan de métro au dos de son prospectus pour aider les clients à trouver leur chemin, à proximité des fortifications Thiers.
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1886
Les Sœurs Vidal et la robe Montpensier
1886 - Les Sœurs Vidal et la robe Montpensier
La mode continue au 104 avec les Sœurs Vidal, « artistes qui s’occupent de la toilette » connues notamment pour la « robe Montpensier ».
Le journal La Vie parisienne notait à l’époque : « La robe Montpensier, d’un parisianisme très sobre, se fait en étamine bleu marine, pékinée d’entre-deux grenat, avec veste postillon et gilet grenat … du plus pur style Louis XVI ».
Notons aussi que le « mantelet Béatrix » était nommé ainsi en l’honneur du lien qu’entretenait Balzac avec le 104.
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1894
La dernière percée du boulevard Haussmann
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1914-15
Des menus qui en disent long
1914-15 - Des menus qui en disent long
Comparons ceux deux menus du restaurant Maubert, le nouveau restaurant du 104. Le premier date du 15 aout 1914, Le deuxième d’avril 1915, On n’y parle plus allemand … La carte des vins serait une carte d’exception dans les standards d’aujourd’hui !
Archives intéressantes : ces deux menus d’un même établissement, le restaurant Maubert, avant et pendant la Première Guerre mondiale. Dans la seconde version, l’allemand n’est plus pratiqué…
Premier menu en date du 15 août 1914 Deuxième menu d’avril 1915
À noter : la carte des vins serait aujourd’hui digne d’un établissement d’exception !
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1964
Démolition
